La participation à la vie politique des femmes est un droit garanti par plusieurs conventions internationales. Au niveau national, les tableaux ci-dessous illustrent plusieurs avancées concrètes en matière de participation des femmes à la vie politique réalisées entre 2019 et 2021.
Ces avancées sont à la fois le résultat d’un contexte national favorable à la promotion de l’égalité entre les genres grâce à l’engagement du président de la République, S.E.M. Felix Antoine Tshisekedi et le nouveau premier ministre S.E.M. Sama Lukonde mais aussi des efforts (lobbying et mobilisation) entrepris par les organisations de défense des droits des femmes à tous les niveaux pour convaincre les décideurs de l’importance et l’opportunité d’accroître la représentativité des femmes aux fonctions nominatives et électives.
« La constitution congolaise en vigueur assure l’accès des femmes et des hommes aux fonctions politiques et nominatives au sein des institutions nationales, provinciales et locales aussi sur le critère de parité Homme-Femme selon l’article 14. »
Nous saluons l’avancée dans le gouvernement Sama Lukonde notamment, le fait de passer de 17 % des femmes dans le gouvernement Ilunga Ilukamba aux 27%, mais aussi le fait que le ministère d’état de la Justice et garde des sceaux qui a été jadis considéré comme un ministère à caractère « masculin » soit accordé à une femme.
Toute fois la route est encore longue pour parvenir à la parité homme-femme dans le cercle de prise des décisions en RD Congo et les défis sont nombreux. Parmi les causes du faible taux de femmes élues figurent certaines dispositions de la loi électorale, notamment l’article 13 qui vide de son sens l’article 14 de la Constitution.
Cet article, consacré à la question de la composition des listes électorales, prévoit dans son alinéa 3 : « Chaque liste est établie en tenant compte, s’il échet, de la représentation paritaire homme-femme et de la promotion de la personne vivant avec handicap ». L’alinéa 4 prévoit en outre que : « la non-réalisation de la parité homme-femme au cours des prochaines échéances électorales n’est pas un motif d’irrecevabilité d’une liste ».
La priorité du gouvernement de l’Union Sacrée de la Nation est celle de faire triompher le droit sur l’arbitraire, la prospérité sur la misère, la paix sur la guerre, la cohésion sur la division et la solidarité sur l’égoïsme.
La lutte pour l’équilibre des genres en RDC continue.
Source / Photo Conseil des Ministres: Présidence RDC