Ce réseau que financent les affaires mondiales Canada a tenu vendredi 15 mars un point de presse pour éclairer sur ses missions et le processus de mise en œuvre pour atteindre son objectif principal qui est l’accroissement de la jouissance des droits des femmes et la progression de l’égalité des sexes.
Pour y parvenir, la dynamique prévoit le renforcement des ODDF locaux, le financement de base pluriannuel, les financements rapides et projets innovants, et soutien au plaidoyer des plateformes, réseaux et alliances pour les droits des femmes, a souligné Leonie Kandolo, vice presidente du groupe.
“La paix et le développement durable ne peuvent se réaliser sans la participation de la majorité de la population qui est constituée des femmes. A ce sujet, la RDC a souscrit à un bon nombre d’instruments juridiques protégeant les femmes. En dépit des progrès réalisés, les femmes et les filles continuent de faire face à des obstacles persistants en matière d’accès aux ressources et à la participation au processus de paix, ce qui limite leur capacité à contribuer pleinement à la construction d’un Congo équitable et pacifique.”
Dans un contexte où l’égalité des genres et la participation des femmes à la construction de la paix sont essentielles pour le développement durable de la RDC, le Groupe de Plaidoyer a jugé opportun d’organiser jeudi 14 Mars une matinée d’échanges autour du thème “Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et filles dans la paix pour un Congo prospère”.
Les interventions ont porté sur (1) l’état des lieux, défis et perspectives au niveau régional, (2) l’état des lieux, défis et perspectives au niveau national, (3) et les stratégies et recommandations à mettre en place pour une amélioration sensible.
Le but de cette matinée était d’amener les participants à mettre en place des stratégies qui permettent une amélioration de l’accès aux ressources et la participation au processus de paix des femmes, ainsi que le renforcement des partenariats et des réseaux entre les femmes leaders de la société civile pour une action collective plus efficace.
Voici les recommandations sorties de ces échanges sont :
En faveur des femmes : localiser et mobilizer des fonds en faveur des initiatives des femmes
- Promouvoir l’autonomisation économique des femmes
- Plaider pour les politiques et programmes visant les renforcements d’accès à l’éducation financière
- Identifier des possibilités d’accroissement des finances des femmes; s´engager à créer une banque féminine
- Les participants à ces échanges ont appelé l´état à soutenir les initiatives locales dirigées par les femmes pour promouvoir la paix et la réconciliation.
- Including women and young people in peace negotiations
- Améliorer la qualité des investissements en faveur des femmes :
- Mettre en place la politique de l’autonomisation économique et financière des femmes visant à réduire les inégalités
Quant aux partenaires, le groupe VLF les invite à accompagner les plaidoyers des femmes :
- Accompagner les politiques de mise en œuvre en faveur de la promotion de la femme et de lutte contre les inégalités
- Allouer les fonds importants aux femmes en favorisant le réseautage
- Travailler pour la promotion des innovations féminines ; Accompagner les programmes des mentorats des jeunes et spécialement de la jeune fille pour la rendre autonome et porter haut sa voix.
Le projet Voix et Leadership des Femmes “ODDF” financé par les Affaires Mondiales Canada est mis en œuvre par le Centre Carter en partenariat avec les organisations de défense des droits des femmes ODDF » locales.
Sur recommandation du comité de pilotage VLF et approbation du bailleur des fonds, l’axe plaidoyer est animé par un groupe d’expertes indépendantes émanant des ODDF, des femmes politiques, et expertes. Et les actions de plaidoyer sont directement financées par le Centre Carter.
Nancy Clémence Tshimueneka
Source: Actualite.CD