Les femmes, membres des organisations réunies au sein du Programme Voix et Leadership des Femmes du Sud-Kivu dont AFEM-KJN-FPM-SOS IJM dans le cadre du projet “ campagne de sensibilisation et de plaidoyer pour la participation des femmes dans la gouvernance locale et la lutte contre les violences domestiques à Idjwi et Kabare ” appuyé par le Centre Carter, se disent préoccupées par les incidents de violences domestiques qui sont rapportés régulièrement dans différents territoires du Sud-Kivu. Cette violence va à l’encontre de l’instauration de l’égalité, du développement et de la paix.
Elles réaffirmant que la violence à l’égard des femmes constitue une violation des droits de la personne humaine et des libertés fondamentales et empêche partiellement ou totalement les femmes de jouir desdits droits et libertés, et préoccupée que ceux-ci ne soient toujours pas protégés dans les cas de violence à l’égard des femmes. Au travers d’une déclaration conjointe, rendue publiée ce 25 novembre 2022, elles disent :
« Non aux violences domestiques et conjugales contre les femmes »
Les cas des violences domestiques continuent d’être observés en République Démocratique du Congo et dans les différents territoires et villes de la province du Sud-Kivu en particulier. Dans ce coin du pays, des nombreuses femmes subissent au quotidien des violences domestiques qui sont liées pour la plupart, aux coutumes, traditions et mœurs, aux pratiques sociales dans la vie domestique, à la faible scolarisation et l’ignorance par les femmes de leurs droits, ainsi qu’aux conflits armés et autres qui ont marqué la RD Congo.
Le consortium AFEM-KJN-FPM-SOS IJM- CENTRE CARTER exige I ‘implication des autorités judiciaires, qu’elles organisent des procès pédagogiques afin que les bourreaux répondent de leurs actes. Cela servira d’exemple et découragera d’autres actes des violences domestiques.