La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) prévoit au 25 juin prochain, la convocation de l’électorat pour les législatives nationales. La Dynamique Nationale des femmes candidates qui a constitué un répertoire des futures candidates, lance un nouveau plaidoyer, celui de l’alignement effectif des femmes sur les listes des partis.
« Nous sommes préoccupées par la représentation des femmes sur les listes des partis et regroupements politiques. Nous demandons aux partis d’aligner significativement les femmes sur leurs listes des candidats étant donné qu’ils ont à leur disposition des innovations contenues dans la nouvelle loi électorale de juin 2022, à savoir l’article 13 qui exempte du paiement de la caution les partis qui vont respecter la parité sur leurs listes », souligne Carine Kanku, coordinatrice nationale de la DYNAFEC.
Et de poursuivre, « dans les circonscriptions à nombre impairs, l’exemption est également valable. La DYNAFEC met à leur disposition un annuaire des femmes candidates membres de leurs partis et regroupements politiques et des indépendantes. Nous avons mené cette action au niveau des provinces avec le soutien d’ONU Femmes et les moyens de bord. Juin est un mois très décisif et nous encourageons les femmes à faire le pas et approcher les partis politiques ».
Cette étape du calendrier électoral est précédée par l’adoption et la promulgation de la loi sur la répartition des sièges par circonscriptions et par type de scrutin pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales. Lundi, 05 juin, cette adoption s’est faite au niveau de l’Assemblée nationale sans les élus de l’opposition qui avaient boycotté toutes les plénières relatives à l’examen de ce projet de loi.
Carine Kanku estime que « la répartition des sièges est une question purement technique. Il s’agit des enrôlés selon les territoires et provinces. A chaque cycle électoral, le même paysage se dessine en RDC, avec les mêmes réactions. Nous demandons aux acteurs et actrices politiques de se surpasser pour privilégier l’intérêt général. Nous avons beaucoup de défis à relever, surtout des défis sécuritaires. Que ce soit au niveau de la CENI ou du parlement, le dialogue doit primer. Que toutes les parties prenantes nous facilitent pour avoir des élections apaisées ».
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Prisca Lokale
Source: Actualite.cd