Les obstacles au droit à l’information et liberté d’expression pour les femmes à Idjwi, on été au cœur d’une tribune d’expression populaire organisée par Karibu Jeunesse Nouvelle grâce à l’appui de la coopération Canadienne via le Centre Carter dans le cadre du projet Voix et leadership des femmes exécuté par le Consortium AFEM, KJN, SOS IJM et FPM.
Cette tribune a réuni plusieurs couches sociales, les autorités locales, femmes, jeunes garçons et filles dans le but d’expliquer l’importance de l’information dans la communauté et la liberté d’expression aux genres.
L’information comme une actualité, elle provient partout où on se trouve et elle a comme but d’ouvrir les opportunités, l’esprit, de savoir ce qui se passe dans le monde, etc… Mais fort malheureusement il s’est observé plusieurs obstacles où les femmes, les jeunes filles et garçons font face pour être à la une par rapport aux informations, il s’agit notamment : la pauvreté (pas des radios, télévision ou téléphone dans la famille), l’égoïsme, les femmes plus accros sur les travaux ménagers, des coutumes qui dissocient les rôles des femmes et les hommes, etc…
Sur le plan de liberté d’expression à Idjwi, les femmes et les filles ont montré qu’elles ne s’expriment pas librement à la suite de la marginalisation du non prise en compte de leur point de vue, la peur de s’exprimer pour ne pas être pointé du doigt, peur de ne pas contredire leurs maris, la peur de parler en public devant les hommes, etc…
Ainsi, pour palier à tous ces problèmes, plusieurs recommandations ont été données comme suit : associer les filles et femmes dans toutes les décisions, les femmes doivent s’intéresser aux informations et s’exprimer librement, que les maris requièrent et prennent en compte les points de vue des femmes dans les décisions familiales, que les garçons et les filles soient consultés au même titre en famille, etc… Car tout le monde a le droit à l’information et chaque personne est libre de s’exprimer pour la cohésion sociale de communautés et pour le développement de milieux.
Par Élie Munike David